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Notre niveau de STRESS : Pourquoi faut-il s’en soucier ?

Temps de lecture : 2 minutes et 13 secondes

Nous sommes tous inégaux et réagissons bien différemment face aux agressions extérieures, agressions qui peuvent générer ce « mauvais stress », déclencheur de signes inquiétants et de comportements étranges. Bref, une vie qui s’alourdit!

Une installation pernicieuse du stress 

 Le stress peut être géré avec beaucoup de négligence car, comme il s’installe peu à peu, nous nous y adaptons, nous l’intégrons à notre quotidien, nous nous habituons. A quoi  ?

Aux signes qui devraient nous inquiéter: 

  • augmentation quotidienne de nos consommations d’excitants, 
  • difficultés d’endormissement récurrentes, 
  • nuits agitées et répétitions de réveils nocturnes, 
  • une humeur de plus en plus soumise à des variations de forte amplitude, 
  • irritabilités nouvelles, constructions d’idées noires …

Si une partie de ce schéma peut être présente pour tous, ponctuellement, sans que cela soit à classer du côté pathologique, il n’en est pas de même si ce tableau se développe pour devenir permanent. 

Les tensions psychiques intérieures qui s’installent sur plusieurs semaines vont alors mettre notre corps en tension (contractures, douleurs du dos, de la nuque, des yeux…) jusqu’à dérégler notre système immunitaire ( sensibilités majorée aux virus, inflammations articulaires, maux de ventres, douleurs thoraciques…).

Il est donc urgent, avant d’atteindre des états douloureux (plus d’envie, dépression, burn-out,…) de se préoccuper en amont des premiers signes !

Avoir le courage de se questionner, d’interroger sa vie ! 

Epictète disait déjà : « ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais les jugements qu’ils portent sur les choses » 

Les causes du stress sont bien sûr liées aux contingences extérieures auxquelles nous réagissons tous différemment, mais dépendent également de nous, de ce que nous sommes. Commencer une questionnement personnel: 

 -analyser notre relation à notre travail, grand facteur de stress, est un bon départ, 

– interroger nos liens aux autres,
– évaluer nos engagements, nos exigences, en déduire les pressions que nous mettons dans nos vies personnelles, professionnelles et sociales.
-…

Prenons par exemple  la « charge mentale, syndrome d’épuisement des mères qui gèrent maison et travail : la chercheuse Nicole Brais de l’Université Laval de Québec le définit comme « ce travail de gestion, d’organisation et de planification qui est à la fois intangible, incontournable et constant, et qui a pour objectifs la satisfaction des besoins de chacun et la bonne marche de la résidence. »  

Jusqu’à en oublier ses propres besoins !

Ici la Bd issue du blog d’Emma sur la charge mentale.

Il faut donc apprendre à « s’écouter » : écouter son corps, écouter son âme, ses pensées …et aussi ses proches, ceux qui font preuve de bienveillance et qui peuvent nous dire, et répéter : « tu as l’air fatigué.e, stressé.e, énervé.e, tendu.e, … ». Il va s’agir de ne pas refouler en permanence ces signes.

Et travailler son développement personnel c’est aussi :

  • apprendre à s’aimer,
  • à devenir son meilleur ami,
  • à prendre soin de soi, 

ainsi que le développe Frédéric Lenoir dans son livre : «  Petit traité de vie intérieure. Edition Pocket Évolution»

Également dans le milieu professionnel: sens, valeurs et reconnaissance sont trois piliers essentiels du bien-être au travail.

 Du sens et des valeurs partagées doivent être présents dans les actes quotidiens de nos institutions. La reconnaissance, elle, doit étayer les pensées de nos managers car elle permet de mettre en œuvre un respect mutuel, et donc des constructions positives.  Les entreprises qui intègrent à leurs cultures ses fondamentaux bâtissent pour leurs salariés un environnement de travail, inhibiteur de mauvais stress.

Crédit Photo :Cherry Laithang

A propos de l'auteur :

CONSULTANTE RH et PSYCHANALYSTE, j'accompagne les femmes et les hommes de vos équipes pour un mieux vivre ensemble au travail.

a écrit 23 articles sur le blog du cabinet RH.